puis, Jean II -fils du couple ci-dessous- releva le nom de LASCARIS et ajouta les armes aux siennes pour blasonner:
écartelé, aux II et IIII de gueules au chef d'or (qui est Vintimille); aux I et IV de gueules à l'aigle éployée à deux têtes d'or couronnées du même(qui est Lascaris).
et devenir LASCARIS de VINTIMILLE
Guillaume-Pierre I. Comte de Vintimille (1257-1282), seigneur de Tende et de La Brigue (1253 1283). Cité dès 1249. Guillaume VI, Guillaume-Pierre et Pierre-Balb s'allient avec Gênes et leurs cousins Georges et Boniface en 1254. Le 30 septembre 1259, une convention intervient entre les frères Pierre-Balb et Guillaume-Pierre de Vintimille, fils de Guillaume IV, et la Communauté de Tende. Le 25 juillet 1261, Guillaume-Pierre épouse Eudoxie Lascaris, fille de Théodore II Lascaris-Doukas-Vatatzès, empereur d'Orient à Nicée, et Hélène, princesse de Bulgarie.
Eudoxie se serait retirée à la cour de Pierre d'Aragon à la mort de son mari, avec ses filles Vatacia, Violante et Béatrice. Cité avec Guillaume-Pierre le 6 août 1271: il s'acquitte de ses dettes (ASTurin). Dans le château Saint-Georges de Saorge, devant le notaire Giacobino Drubeco, les frères Pierre-Balb et Guillaume-Pierre et la Communauté de La Brigue passent une convention sur la justice le 30 septembre 1274. Le 17 mars 1278 est signé un traité de trêve entre le sénéchal de Provence, Guillaume de Burlac, représentant Charles d'Anjou, et Pierre-Balb Ier, aux noms de Guillaume-Pierre Ier et Guillaume VIII Lascaris, son neveu. Le 20 août 1282, une convention est passée entre Guillaume-Pierre Ier et Pierre-Balb Ier sur les limites de leurs territoires. Les témoins répondent que les Lascaris sont seigneurs de Tende et La Brigue depuis plus de cinquante ans. Le 9 juin 1283, un compromis est passé devant le notaire du sacré palais Giacobino Drubeco de San Remo, et conservé aux Archives de La Brigue, entre Guillaume-Pierre Ier et la Communauté de La Brigue sur les bois de La Brigue. Décédé avant novembre 1283 (Romeo Pavoni).
Guillaume VI. Comte de Vintimille (1254-1259), seigneur de Gorbio, Castellar, Castillon, Sainte Agnès, Codolis et Lamenour. Fils de Guillaume IV (1217-1249). Guillaume VI aurait épousé la fille de Pierre-Balb de Glandevès. Guillaume VI, Guillaume-Pierre et Pierre-Balb s'allient avec Gênes et leurs cousins Georges et Boniface en 1254. Le 13 janvier 1256, il est déclaré rebelle par la République de Gênes. Il choisit le camp provençal. Le 19 janvier 1257, il vend à Charles d'Anjou contre 1000 livres tournois d'indemnités ses droits sur Sainte-Agnès, Gorbio, Tende, La Brigue, Castellar, Castillon, la moitié de Lamenour et Codolis. Le 29 janvier 1257, Guillaume VI cède le comté de Vintimille à Charles d'Anjou, représenté par le sénéchal de Provence. Le 12 février 1257, un traité de paix est signé dans la cathédrale Saint-Pierre, entre comté de Provence et comté de Vintimille, par lequel Guillaume VI de Vintimille, fils feu Guillaume IV, au nom de ses frères et fils, cède au sénéchal de Provence et de Forcalquier tous ses biens des comtés de Vintimille et du Val de Lantosque, avec promesse de prêter hommage à Charles d'Anjou, pour les terres venues de jean de Glandevès et les châteaux de Sainte-Agnès, Gorbio, Tende, La Brigue, Castellar, la moitié de Lamenour et de Codolis, le château de Castillon, Roquebrune, Monaco, Saint-Roman et Caliaris (ASTurin). Le 7 mai 1259, Guillaume VI teste à Grasse. Il cède des legs à Guillaume, son héritier universel, et ses autres enfants Raymond-Rostaing, Lazare, Otton, Sibylle et Bérengère.
Guillaume IV. Comte de Vintimille (1217-1249). Fils de Guillaume III de Vintimille (1200-1214). Le 21 février 1217, les frères Guillaume IV et Emmanuel I de Vintimille, devant le notaire Rostagno, confirment la sentence arbitrale intervenue entre la communauté et les habitants de Sospel et Aycardo et Guglielmo Tosano. En 1220, Raymond-Bérenger V, comte de Provence, se porte au secours de Vintimille, assiégée par Gênes. Guillaume IV abandonne le parti de Gênes, rentre à Vintimille dont il devient Podestat. En 1222, Guillaume IV, Podestat de la ville, abandonné de ses frères, est chassé de Vintimille par les Génois qui s'en emparent après trois ans de siège. C'est la paix entre Vintimille et Gênes. Guillaume IV de Vintimille approuve les conventions entre Pigne et Castelfranco en 1226. En 1226, c'est la révolte de la Ligurie occidentale contre Gênes. Le 30 juillet 1249, devant Albert de Malavolta, Podestat de Gênes, le comte Guillaume IV et ses fils Guillaume-Pierre et Guillaume, représentés par Raymond Rostaing, du Val de Blore, renouvellent la convention de 1185. Il est mort avant novembre 1257, probablement vers 1253.
Guillaume III. Comte de Vintimille (1200-1214). Fils d'Otton IV de Vintimille (1156-1193). Il est cité dès 1185 et lors de la convention de 1192. Le 25 novembre 1200, Guillaume 111 et Henri Ier renouvellent leur alliance avec la République de Gênes. Il est cité avec son frère dans un acte du 7 juin 1203 conservé aux Archives de Sospel. Le 10 août 1214, acte de division intervenu devant le notaire Bacillon, les frères Guillaume III et Henri Ier de Vintimille divisent leurs terres. Il est décédé avant le 6 septembre 1215.
Otton IV. Comte de Vintimille (1156-1193). Il est cité en 1146. En juillet 1156, Otton IV de Vintimille, fils d'Obert II et d'Iacilia Guidi, et son fils Henri, fixent cinq sous d'amende pour parjure, homicide, adultère et trahison. Le 30 août 1157, Guy II et Otton IV signent une convention avec la Commune de Gênes. Le 15 octobre 1162, une sentence arbitrale du légat impérial Gebhard, représentant de Frédéric Barberousse, sur la transaction à Triora entre la Communauté de Tende et celle de La Brigue sur les limites de leurs territoires, en présence des frères Guy II et Otton IV de Vintimille. L'acte est entériné le 5 janvier 1163. En avril 1165, un accord est signé entre Otton IV de Vintimille et les hommes de Perinaldo sur la justice. Le 24 février 1177, Otton IV échange des biens d'Albenga contre des terres du quartier des Cuses à Garavan. Le 6 mars 1177, à Vintimille, devant le notaire Gelonio et l'évêque Etienne, une transaction est signée entre Otton IV et les moines de Lérins, où il est fait mention de la donation de 954. En 1179, Gênes soumet Albenga. En 1181, Gênes obtient la moitié de Sainte-Marguerite des moines de Lérins. Le 8 décembre 1182, Obert feu Alphonse de Carpasio vend au comte Otton feu Obert la moitié de ses biens dans le val d'Oneglia, dont les dîmes de Lucinasco, pour 20 livres (ASTurin). En 1184, Gênes soumet Porto Maurizio et Diano Marina. En 1184, Otton IV refuse de « jurer les compagnies » à la Commune de Gênes et à confirmer les libertés accordées à son frère et retire la donation de Guy (Guido Guerra) à la commune de Gênes de ce qu'il possède à Vintimille, Gorbio, Penna, Braus, Castillon, Sospel, Breil, Lamenour, Saorge, La Brigue et Tende. Les gens de Vintimille le chassent, s'emparent de ses châteaux de Sainte-Agnès, Braus et Dolceacqua où son fils est assiégé (1184). Il fuit à Roquebrune avec sa femme (la relation est conservée aux Archives de Turin). Le 8 septembre 1185, une convention est signée, devant le chancelier de Gênes Guglielmo Calliga, entre Otton IV de Vintimille et Gandolfo Erardo, consul de Gênes, qui confirme de la donation de son frère Guy II et scelle un accord sur Zerbolo (Agerbol), Gorbio, Puypin, Roquebrune et Dolceacqua, prêtant serment à Frédéric de Hohenstaufen (ASTurin). Otton IV relate des dommages causés à ses châteaux par les gens de Vintimille. Son neveu Conrad IV, frère d'Obert III Gualdo, ne peut se réfugier à Dolceacqua, Puypin, Roquebrune, Gorbio ou Agerbol. En 1191, Gênes reçoit Monaco en fief impérial. En 1192, Otton IV s'allie secrètement avec Gênes, appuyé par ses fils Henri et Guillaume, cédant la moitié de leurs droits de « foederum » sur le district de Vintimille, La Pennette, Codolis, Lamenour, Castillon et Perinaldo. En 1193, il prête hommage à Gênes. Il décède avant le 25 novembre 1200. Certains généalogistes lui donnent sans preuve pour épouse Guillaumette de Castellane, fille de Boniface IV, ou de Roux de Castellane et Orable.
Obert II. Comte de Vintimille (1113-1152), fils d'Obert Ier. En 1124, Obert II et l'évêque Sigifredo de Gênes arbitrent un conflit entre Saint-Laurent et San Remo. Obert fait la guerre à Gênes en 1130 et ses fils sont pris en otage. Il est à nouveau fait prisonnier par les Génois en 1140, qui veulent donner le comté aux fils de Boniface del Vasto, marquis de Savone. En août 1146, Obert II accepte les conditions de Gênes, lui prête hommage pour ses fiefs. Il doit résider six mois par an à Gênes. Les comtes doivent épouser des Gênoises. Un fort gênois, le château Appio, est construit au-dessus de Vintimille. Il a épousé Iacilia Guidi, des comtes Guidi de Toscane. En 1151 et 1152, il accorde des Libertés aux Communes de Ceriana et du Val de Maro. Il meurt avant le 30 octobre 1157.
Obert I. Comte de Vintimille (1102), fils d'Otton II et de Donella. Il est cité dans les actes de 1077 et de 1082. Il meurt entre 1102 et 1113, d'après Romeo Pavoni
Otton II Comte de Vintimille (1041-1077), fils de Conrad I de Vintimille et d'Adélaïde. En 1041, il donne l’église de Saint-Michel, sur la Basse-Roya, au monastère de Lérins. Le 21 octobre 1063 et en juin 1064, il confirme plusieurs fois la donation de 1041. Le 24 février et le 5 août 1077, avec son frère Conrad et son épouse Donella, que certains identifient à une Aléramide, fille d'Albert del Vasto, marquis de Savone, il fait une donation permettant aux moines de faire dériver les eaux de la Roya pour leurs moulins et leur donne une île près d'Olivetta. Il donne à dom Laugier, abbé de Lérins, "totccne quod habebat coarept='le ire rriarca Albeiigane, ecclesia saeecti Michaelis Vintimilii ab acqua Armenie casque ad preayee et a collibias jugum casque ire mare per helerecosirlaan cornier predecessorurn", en échange de "braidaw tota de Clusa ad Garravanecna cent toto hoc quod °poterit abbas et prior irnveicire per circuitrcua quod fuisset itiiigieam de ipsa braida et quod pertireeat ei, et rnedietateen de prats Vifitiynilii ultra ponter, scilicet totam porcionem predicti doerniiii Ottonis corrzitis".
Conrad I. Comte de Vintimille (1002). C'est le fils de Guy (Guido Guerra) cité dans le testament de 954. Certains généalogistes en font sans preuve le petit-fils de Bérenger II d'Italie et de Willa d'Arles et le fils d'un Conrad, margrave d'Ivrée et marquis de Spolète, décédé vers 1001, époux de Richilde de Turin. En 963, dans un autre document dont l'authenticité reste douteuse, il lègue avec son frère Otton le lieu de Trecate à l'église de Milan. En 1002, il est témoin de la charte accordée aux habitants de Tende et La Brigue par Ardouin III le Glabre, marquis de Suse. Sa veuve Adélaïde participe à la donation de 1041 au monastère de Lérins. Certains en font sans preuve une parente des Ardilinides de Suse. Une autre Adélaïde de Suse, petite-fille d'Ardouin III, décède en 1091- (Philippe Struyff).
Guy I. (Guido Guerra), Comte de Vintimille (954), marquis des Alpes-Maritimes et seigneur de Lunigiana et de Garfagnana. Rien ne prouve qu'il ait existé. Le seul acte qui le mentionne de son vivant est son testament apocryphe de 954, dont nous sont parvenues plusieurs copies. Devant le juge et notaire Henri, à Varigotti près de Finale, il aurait fait une donation au monastère de Lérins. Guy Ter aurait épousé Eléonore de Savoie, sœur du comte Thomas. Il serait venu en aide à Alphonse, roi d'Espagne, son oncle, avec son frère Antoine, Raymond de Montferrat, Bérenger comte de Valence, ses neveux, Conrad (son fils et héritier), Otton et Roland, ses autres fils, Vivaldo de Castello et Bonabella, Otton de Cravessana, Charles Targanigra, seigneur de Spelenso et Airole, le juge Baldo, seigneur des Baux et de Servance. Il veut être enterré dans la chapelle Saint-Michel que son père aurait construite à Olivetta, qu'il lègue à Lérins avec le château de Seborga. Adalbert I, marquis de Toscane en 886, est seigneur de Lunigiana et de Garfagnana : s'agit-il d'un parent ?
Source : Arbre généalogique de la maison d’Honoré Lascaris achevé par sa petite-fille, Anne épouse du Grand Bâtard de Savoie, et passé de là à Renée, sa petite-fille, dans la maison d’Urfé.
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