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samedi 13 février 2010

DORIA de DOLCEACQUA





"coupé d'or et d'argent, à l'aigle de sable couronnée, becquée et armée de gueules"

Seigneur (1270)

Marquis (1652)

Oberto DORIA

Acquiert

Dolceacqua (1270-1276)

Apricale, Isolabona, Perinaldo (1287-1288) d’où

- Andriolo (ou Raffo ?) d’où

- Domenico d’où

- Moruele (+1348)

Soutient deux sièges provenceaux

Paix de Pigna (1331) d’où

- Imperiale (+1387)

Guerre contre la Provence

Paix du Lac de Pigo (1365) d’où

- Enrichetto (+1458) d’où

- Bartolomeo d’où

- Luca

x

Francesca GRIMALDI fille du Seigneur de Monaco d’où Bartolomeo et Luca qui suit :

- 1-Bartolomeo II (+1525)

Assassine son oncle Luciano di Monaco

Inféode la seigneurie à la Maison de Savoie(1524) d’où

- Imperiale II (+1533)

- Stefano (1522 - +1580) Comte della Rocchetta (1559) fut Gouverneur de Nice et Comté à partir

du 30 Juillet 1551, puis capitaine général de la ville et du Comté le 5 Décembre 1560.

x 1552 Appolonie GRIMALDI fa de Charles GRIMALDI de CHATEAUNEUF, Seigneur de Rimplas et Tourette-Revest et de Philippine RIQUIER d'EZE.

-2- Luca (ne règne pas) d’où

- Giulio (+1608) d’où

- Imperiale III (+1625) d’où

- Carlo (+1651) d’où

- Francesco (créé marquis en 1652,+1676) d’où

- 1-Giulio Amedeo (ne règne pas) d’où

- Carlo Francesco (+1779) et

- Gio Battista

-2- Carlo Imperiale (+1715) d’où

- - Antonio Costantino (+1727)

- Marco Antonio (+1750)

En 1794, le marquisat est supprimé et annexé à la France. Ne sera jamais reconstitué.

jeudi 11 février 2010

Comtes SPITALIERI de CESSOLE





« d'azur, au pélican d'argent dans son nid, avec sa piété de gueules, surmonté par trois étoiles d’or ordonnées en chef »

Comte de Cessole(§)

Noble des comtes de Cessole

Marquis de Châteauneuf(*)

Noble des marquis de Châteauneuf et des comtes de Cessole(**)

Famille originaire de Barcelonnette, connue depuis le XVIè siècle à Nice où, jusqu'au milieu du XVIIIè siècle, elle exerça le commerce avec honneur.

Jean-Joseph, négociant, fut père d'Honoré-François, lequel, le 23 mai 1775, obtint des lettres de noblesse et, par patentes de même date, fut inféodé du lieu de Cessole (i) avec le titre de comte, fief dont il prit l'investiture régulière le 26 juin 1775. Du comte Honoré-François naquit le comte jean-joseph, qui épousa la demoiselle Rosalie Ripert, des marquis de Monclar. De ce mariage naquirent :

1- Le comte Hilarion (n. 1776 +1845), lequel fit ses études au collège Tolomei, de Sienne, où il prit son doctorat en droit (1795) et entra ensuite dans la magistrature. Deux ans après, cependant, il abandonnait la carrière qu'il avait entreprise et était nommé lieutenant d'artillerie. S'étant retiré à Nice après la bataille de Marengo, il y reprit ses études de jurisprudence et, à la Restauration, fut nommé premier officier au ministère des Finances et, tout de suite après, sénateur au Sénat Royal de Nice (1815). Par la suite, il géra le Consulat de la Mer, eut le titre de Président, et enfin (1835) fut nommé premier Président du Sénat de Nice, charge qu'il occupa jusqu'à sa mort. Comme chef du Conseil de Santé, il déploya beaucoup de zèle durant l'épidémie cholérique et reçut en récompense le grand cordon des SS. M. et L. (1835). Auteur appré­cié de travaux historiques et littéraires (2), fut membre correspondant de la Dépu­tation royale d'Histoire Nationale ;

2- Eugène (+1864) ; dans sa jeunesse, fut lieutenant au régiment de Suse, puis, entré dans les Ordres, devint successivement chanoine et abbé mitré de Saint-Pons ; il est le fondateur des Filles de la Providence, connues sous le nom de « Cessolines » ; ce fut un prêtre très éclairé et bienfaisant (*) ; Chevalier des SS. M. et L.

3° Sabine, mariée au comte Ignace Thaon de Pralungo ;

4° Julie, mariée au comte Frédéric Ricardi di Netro;

5° Joséphine (+1842), mariée en 1803 au comte Michel-Louis Brucco di Sordevolo (2).

Des fils du comte Hilarion (3), citons :

Charles, lequel, par assentiment royal en date du 9 septembre 1828, hérita de la marquise Delphine Peyre, sa tante, le titre de marquis de Châteauneuf, et Eugène. Ce dernier, docteur en droit, suivit la carrière paternelle, fut substitut du procureur général, puis sénateur au Sénat royal de Nice, et enfin conseiller de Cour d'appel jusqu'à l'annexion ; il était chevalier des SS. M. et L. (1857) et de la Légion d’Honneur.

De la génération présente, rappelons le noble Victor Spitalieri de Cessole, président du Club Alpin (section des Alpes-Maritimes), vice-président du Bureau de Bienfaisance de Nice, et auteur de nombreuses et très appréciées monogra­phies alpines (4).

État personnel actuel.(1912) - Ludovic Spitalieri, comte de Cessole.

Mère : Lucienne Thomas, veuve du comte Joseph Spitalieri de Cessole.

Tantes : Delphine, mariée à M. Franzosini.

2. Mathilde, dame de l'Ordre de Thérèse de Bavière.

(5) Cousines : Delphine-Eugènie, marquise de Châteauneuf, veuve du Chevalier Julien de Boisonneaux de Chevigny.

2. Giorgina.

(6) Autres cousins : Victor, président du Club Alpin de Nice.

2. Léonie, mariée au Chevalier Eugène Garin, des comtes de Cocconato.

(*) A l'occasion de sa mort, le général Marcelin d'Auvare en écrivit l'éloge: « Essai d'éloge de Dg. le chanoine Spitalieri de Cessole.»

(2) La vie de Joséphine Spitalieri Brucco di Sordevolo a été écrite par sa propre fille Eugénie, dame du Sacré-Coeur, dans un livre qui a pour titre : « Notice sur la comtesse Joséphine Brucco di Sordevolo, niée Spitalieri de Cessole, parfait modèle des mères chrétiennes. »

(3) Il avait épousé la demoiselle Peyre de Châteauneuf.

(4) Le Catalogue de la Bibliothèque de Nice enregistre plus de 40 de ces publications ; nous en omettons la nomenclature pour raisons de brièveté.

(§) Cessole, près Acqui, en Piémont, fut le fief des Scarampi, des Valperga et des Scaglia di Verrua. Ayant fait retour à la Couronne sarde, il fut acquis par Honoré-François Spitalieri.

(2) Il a publié une Notice sur la Turbie, monument des Trophées d'Auguste, et sur la voie Julia Augusta.

(*)(**) pour la descendance de Charles SPITALIERI seulement.

Famille CAISSOTTI


"d'or à l'aigle de sable le vol abaissé couronnée du champ et chargée en coeur d'un écusson coupé d'argent et de gueules; au bras armé de fer au naturel,mouvant du flanc senestre, une massue d'argent à la main, en barre, brochant sur la partition"

Seigneur de Mas et Aiglun
Seigneur de Massoins et Tournefort
Comte de Rigaud
Comte de Roubion
Comte de Toudon avec Ascros et Revest
Seigneur de Santa Vittoria
Comte de Santa Maria
Marquis de Verduno

"Certatim"


Famille originaire de Tende, qui, dès le XVI"'° siècle, jouissait d'une grande notoriété et était déjà divisée en plusieurs bran­ches établies à Nice et en Piémont(1).

I, Vincent Caissotti était premier Consul de Nice en 1588. Celui-ci, avec son frère Barthélemy, avait été investi d'une partie du fief de Mas et d'Aiglun (3), le 29 novembre 1584, par suite d'achat fait aux Malopera. Le même Vincent Caissotti fut capitaine-général de Sospel pendant onze ans (1594-16o5) et mourut titulaire de cette charge honorifique. Il avait épousé (1590) Philippe de Grasse de Cabris, fille d'Honoré de Grasse et de Lucrèce de Renaud. Son fils Annibal (+ 1625) n'eut pas d'héritiers et ses fiefs passèrent à sa soeur Mathilde, épouse de Jean-Ludovic Fabri.


II. L'avocat François Caissotti, préfet de Nice (16o3), avec le titre de séna­teur et de conseiller d'Etat, fut investi des fiefs de Massoins, Tournefort et Rigaud (ce dernier avec le titre de comte), le 29 novembre 1622; ces fiefs retournèrent à la Couronne après la révision de 1720. L'avocat Jean-Paul (fils de François), lui aussi préfet de Nice, puis conseiller d'Etat et enfin sénateur du Sénat de Piémont (1627), épousa Béatrix Badat, héritière du fief de Roubion

et fut investi du dit fief, avec le titre de comte, le 25 août 1684. De ses descen­dants nous citerons : Marcel-François, premier consul de Nice en 1699 ; Pierre, premier consul en 1727 ; un autre Marcel-François, premier consul en 1737 et héritier du nom et des titres des Galleani, comtes de Toudon, avec Ascros et Revest (1752). Mais il convient surtout de rappeler, dans cette branche, le comte Antoine-François et le comte Agapit.

Antoine-François (n. 1700 - + 1774) suivit la carrière diplomatique et fut successivement chargé des légations de Francfort, Naples et Madrid. En 1747, se trouvant à Nice, grâce à son courage et à son tact, en se rendant seul comme parlementaire auprès du duc de Belle-Isle, il réussit à sauver sa ville natale du pillage(1). Il fut ensuite nommé ministre d'État, vice-roi de Sardaigne (1775) et enfin Grand Croix de l'Ordre des SS. M. et L.

Agapit (n. 1780 - + 1852), entré dans la vie publique sous le Premier Empire, fut conseiller municipal de Nice (1807), et fit partie de la députation niçoise qui se rendit à Paris à l'occasion du baptême du Roi de Rome (1812) ;

il fut ensuite nommé adjoint au Maire (1812) et, l'année d'après, Maire de Nice, charge qu'il occupa jusqu'à la Restauration. Au retour des Souverains de Savoie, il fut nommé, par le Roi Charles-Félix, gentilhomme de sa chambre et vice-président de la Chambre d'agriculture et commerce de Nice (1825), après avoir été, sous le règne précédent, deux fois Ier Consul de Nice (1818 et 1815). Le Roi Charles-Albert lui décerna le titre de Conseiller d'État extraordinaire (1831), et, quelques années après, le nomma comm. des SS. M. et L. (1835) et chef du Conseil de la Réforme des Etudes dans le Comté de Nice. Le comte Agapit fut, en outre, membre de la Congrégation de Charité et du Conseil Provincial, qu'il présida dans les Congrès divisionnaires de 1843 et 1845.

III. Une branche de la famille Caissotti, qui avait vécu dans l'obscurité jusqu'au XVIIme siècle, devait tout à coup acquérir une enviable notoriété pour s'éteindre ensuite, très rapidement, au courant du siècle dernier. Cette branche reconnaissait comme chef l'avocat Charles Caissotti, qui épousa, vers la fin du XVIIème siècle, Marie-Madeleine Bagnol. Leur fils Charles-Louis (n. 1694 - t 1779) après avoir pris son doctorat en droit, se distingua à un tel point dans l'exercice de la profession d'avocat, qu'à l'âge d'à peine 26 ans, il fut nommé substitut du procureur général près la Chambre des Comptes de Turin (1720) (2).

Chargé d'un travail relatif au Concordat, que le Piémont était alors en train de négocier avec la Curie romaine, il acquit de ce fait une telle renommée que le Roi Victor-Amédée le nomma du coup procureur général (1723) et ensuite pre­mier président du Sénat de Piémont (1730), peu de jours avant son abdication. Le Roi voulut même que Caissotti fût le compilateur de l'acte écrit par lequel il renonçait au trône. Le président Caissotti avait été investi d'une portion du fief de Santa Vittoria, près d'Asti, le 3 août 173o, et il reçut ensuite le titre de comte de Santa Maria (8 janvier 1734) et de marquis de Verduno (18 juillet 1739) Les mérites qu'il avait acquis sous Victor-Amédée 11, par la révision et la réimpression des Constitutions Royales (1729) et par la mise en ordre des Statuts de la nouvelle Université, ne furent pas méconnus par le Roi Charles­Emmanuel 111 qui conféra à Caissotti le grade de ministre d'Etat (1750), le nommant en outre notaire de la Couronne (1767) et enfin Grand Chancelier (1768) (1).

Son fils unique, le marquis Charles-Joseph-Casimir, mourut sans héritiers en 1799, en laissant son copieux patrimoine aux deux hôpitaux de la Charité et de Saint-Jean, à Turin.

Etal Personnel actuel (1912)de la branche de Roubion:

Delphine Caissotti, comtesse de Rou­bion, mariée :

Avec François, des marquis de Constantin ;

2° Avec M. Rozy.

(1) Carutti (Storia del Regno di Carlo Emmanuele III vol. II, pag. 39) décrit de la façon suivante let qualités du président Caissotti : « 11 avait un esprit net, une conception prompte, une mémoire fidèle et une facilité merveilleuse de s'assimiler les idées des autres, en le recouvrant d'un vernis qui lui était propre ; non qu'il étudiât beaucoup, mais il avait une connaissance très vaste des lois. On lui reconnais­sait une certaine versatilité dans l'esprit et aussi une courtisanerie excessive, unie à un grand orgueil d'homme nouveau, désireux de faire oublier l'humilité de son origine ; il fut, en somme, plutôt savant en droit que véritable jurisconsulte ».


(2) Pendant cette première partie de sa carrière, le substitut Caissotti,à cause de l'exiguité de ses ressources, vivait dans une chambrette, au dernier étage d'une humble maison de la rue Stampatori, à Turin. II veillait là très tard dans la nuit pour travailler et étudier. On raconte que Victor-Amédée 11, qui avait coutume de se promener la nuit par la ville, sous un costume d'emprunt, avait à plusieurs reprises remarqué cette lumière brûlant fort tard dans la nuit ; et un soir, comme il se trouvait avec le comte Tana, il voulut savoir quel était le veilleur obstiné de cette modeste chambre. C'est ainsi que le Roi, sous un prétexte quelconque, se présenta dans la maison du jeune substitut du procureur général et eut occasion d'en connaître le tempérament exceptionnel de travailleur et d'homme d'étude, d'où lui vint plus tard la fortune.


(1) Des Caissotti de Piémont, encore florissants, nous n'avons pas à parler ici, car on ne peut à aucun titre les considérer comme appartenant à la noblesse niçoise.

(2) Les fiefs de Mas et d'Aiglun appartinrent d'abord aux de Grasse, puis aux Malopera, qui les cédèrent a ux Caissotti ; ils passèrent à la France par le traité de 1760.


Comtes SAISSI de CHATEAUNEUF

Comte

Seigneur de Châteauneuf

Noble des comtes Saissi, et des seigneurs de Châteauneuf

“ D'azur. à trois fleurs d'immortelle d'or nourries sur le sommet d'un roc au naturel, surmontées par une étoile d'or »

Cette famille descend d'un avocat, Julien Saisi, qui était podestat de Nice en 1583. Après lui, il convient de rappeler

- Horace, commandant du fort de Saint-Hospice (XVIIè siècle) ;

- l'avocat Charles­Antoine, qui fut parmi les conseillers nobles de la ville de Nice, et son neveu

- Pierre-Antoine, avocat, qui eut titre et grade de sénateur. Le fils du sénateur Pierre-Antoine fut l'avocat

- Jean-Joseph, lequel, par lettres patentes en date du 17 décembre 1784, hérita de son cousin Charles Rossetti une portion du fief de Châteauneuf, portion dont il fut régulièrement investi le 5 septembre 1786. Du noble Jean-Joseph descendit

- Louis-Alexandre, lequel eut une part impor­tante dans la vie municipale de Nice, fut premier consul en 1823, 1832-33-34,

conseiller communal jusqu'en 1848 et décoré de la croix des SS. M. et L. S. M. le Roi Charles-Félix avait, par lettres patentes du 3 janvier 1827, con­cédé au chevalier Louis-Alexandre Saisi le titre de comte pour la haute solli­citude, la probité et l'intégrité constamment déployées par lui dans l'exercice des divers emplois publics et administratifs, notamment dans celui de premier consul de la ville de Nice, fonctions qu'il remplit avec grande distinction et à la satisfaction de tous, et pendant lesquelles il sut, par ses soins éclairés, mener à bien l'achèvement de plusieurs oeuvres d'utilité publique. »

Fils de Joseph et Thérèse Marie Devote TODON, né le 24 Septembre1784, il épouse le 27 Novembre 1810 à Nice Catherine UBERTI, née le 18 Septembre 1795 de Michel, Commissaire de Police à Nice et Marguerite MASSENA. Il s'éteint à Nice dans sa maison sise 47 Rue Victor le 30 Avril 1861 à 77 ans.

Sa fille Thérèse SAISSI de CHATEAUNEUF née le 18 Avril 1814 à Rome, contracte mariage en date du 17 Février 1833 avec Louis FARAUDI né le 26/04/1800, fils de Paul et Constance DUC en la paroisse de Saint Martin Saint Augustin, dans le Vieux Nice.Il décède le 03 Janvier 1881.

Le 8 Avril 1863, c'est sa fille Marie Emilie Louise Séraphine SAISSI de CHATEAUNEUF, soeur Marie-Elisabeth en religion, qui s'éteint au Couvent des Visitandines à Nice, âgée de 42 ans.

C'est du comte Charles, fils du comte Louis désigné plus haut, que descend le représentant actuel de cette noble famille.

NB: La généalogie de cette famille et ses alliances se trouve sur le site Geneanet de Mr François de SURVILLE ici:

http://gw0.geneanet.org/index.php3?b=capreolus&lang=fr;p=charles;n=saissi+de+chateauneuf


État personnel actuel.(1912) - Comte Xavier Saissi, seigneur de Châteauneuf.

Mère : Joséphine Martini, des seigneurs de Châteauneuf, veuve du comte Charles Saissi.

NB: Le Comte Xavier ci-dessus fut le premier Maire de la nouvelle commune de BENDEJUN située à environ 30kms de NICE lorsque ce village fut séparé de CHATEAUNEUF en 1911.


Sources: Blason fourni par http://xoomer.virgilio.it/blasonpiemon/Pagina8a.html


Famille RICCI


« Coupé : dans le premier d'argent à trois rameaux de châtaignier fruités de trois marrons au naturel, mal ordonnés, les rameaux posés en fasce ; dans le second d'or au porc-épic au naturel ».

Devise : « In pungendo tenitas

Baron des Ferres

Seigneur de Castelnuovo

Noble des barons des Ferres et des seigneurs de Castelnuovo

Ancienne famille de Sospel, connue dès le milieu du XIV° siècle. Elle s'enorgueillit de divers membres illustres :

- Dominique, second consul de Sospel en 1361 ;

- Ludovic, notaire, second consul lui aussi en 1413 ;

- Jacques, premier consul en 1441 ;

- Antoine, notaire, trois fois (1483, 1496 et i5io) élevé au consulat ;

- Lucas, jurisconsulte ; Ludovic, premier consul de Sospel en 1481 et 1485 ;

- Pierre, professeur de droit (149o) ;

- les frères Hilarion et Théophile, doctes et vertueux moines bénédictins ;

- Antoine, premier consul en 1530 :

- Jean, colonel des milices sospelloises et premier consul en 1579 et 1585 ;

- Pierre, avocat, premier consul en 1563 ;

- Jean-François, docteur ès-lois (156o) et premier consul en 1567 et 1575 ;

- Antoine (+1599) premier consul en 1587 ;

- Jacques, capitaine des milices sospelloises et premier consul en 1592 ;

- César, colonel des milices sospelloises, trois fois (1620, 1634. et 1655) élevé au consulat

- Alexandre (n. 1596) chanoine et prieur de l'église paroissiale de Peille (1620) ;

- André, avocat, premier consul en 1645 ;

- Etienne, avocat, premier consul en 1648 et 1656 ;

- Gabriel (n. 1625) prévôt de l'église paroissiale de Saorge, mort « avec le renom d'un homme de profond savoir et de grande intégrité » ;

- Jean-Baptiste, Commandeur des SS. Maurice et Lazare, premier consul en 1652 et père de :

- Victoire Ricci (+1737) « modèle des plus nobles vertus de son sexe et femme de lettres de quelque mérite ;

- Antoine-François (n.1615) étudia à Valence et à Lyon où il prit son doctorat en droit et en théo­logie, fut chanoine de l'ordre de Saint-Rufus et vicaire général de cet ordre, homme «... très savant dans les canons, les belles lettres et les rites ecclésias­tiques, dans l'art oratoire et dans les disciplines scolaires;

- Ludovic, chanoine consulteur du Saint-Office.

- Jean Ricci (+ 1687) épousa Louise Capello et en eut un fils :

- Paul (+ 1691) qui épousa Marie Bergondi. De ce mariage sont nés :

- Jean-Baptiste (n. 1678, +1716) Chevalier des SS. M. et L., lieutenant au régiment La Marine, auteur de plusieurs oeuvres et,

- Pierre qui , « pour avoir employé beaucoup d'années à lire et à écrire, devint très versé dans les choses de la littérature ». Pierre Ricci reçut donation d'André Vachieri d'une portion du fief de Chàteauneuf (1711) portion dont son fils,

- Joseph-François, avocat des pauvres, obtint l'inves­titure régulière, le 6 décembre 1736. Joseph-François, docteur en droit, fut avocat des pauvres, puis sénateur au sénat royal de Nice, premier consul de Nice en 1741 et acquit une moitié du fief de les Ferres dont il fut investi avec le titre de baron, le 20 février 1756. Son fils, le baron

- Pierre-Marie, épousa Marianne-Radegonde De Gregori, des comtes des Marcorengo. De ce mariage descendit le baron

- Joseph-Marie qui épousa Eugénie Brignone des comtes de Costigliole dont le baron Félicien Ricci(4)

qui épousa Gabrielle BERAUDO des Comtes de PRALORMO, père des principaux représentants actuels(1912) de cette famille qui sont : le baron

Charles, conseiller provincial de Turin et le noble

Robert, docteur en droit, substitut procureur général hono­raire de la Cour de Cassation, Officier dela Couronne Italienne et Chevalier. des SS. M. et L.

Etat personnel actuel(1912) : Charles-Joseph Ricci, baron des Ferres et seigneur de Castelnuovo